Vague, redoutée, de la mère à genoux
priant, les yeux fermés, qu’il revienne vers nous
vague meurtrière, créant un tsunami,
monstre qui grossit et qui gonfle la houle
qui piétine et crucifie la foule
de baigneurs innocents, dont le destin chavire,
mais , qui s’attaque aussi à de frêles navires
vague gonflée d’orgueil par tant de certitude
aux courageux marins, tu mènes la vie dure..
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Vague de bonheur, ou bien vague mutine
berçant avec douceur, la jeune Tarentine
vague de ma jeunesse, qui me mettait en joie
et qui avec tendresse, me ramenait vers toi
vague qui mollement, m’indique l’horizon
où je vois les contours de la pauvre maison
ou vécurent jadis, parents et grands parents
vague, je te bénis, car pendant ma jeunesse
tu as bercé mon cœur, d’espoir et de tendresse.
Antoine, le 9/11/2019.